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BRINGING  THE GIFTS  THAT  MY ANCESTORS  GAVE,   I AM THE DREAM AND THE HOPE OF THE SLAVE...  MAYA ANGELOU

Le passé colonial et esclavagiste de la France, refoulé, constitue une plaie ouverte, à l’origine de nombreux maux qui infectent notre présent : racisme, inégalités et discriminations, crispations identitaires...


Descendante d’esclaves africains déportés aux Antilles, frustrée par la légende familiale comme le récit national, j’invoque le droit à la mémoire, j’en appelle aux forces révélatrices et consolatrices de l’art. À l’instar d’Edouard Glissant et Jean Bernabé, je rêve d’un "partage symbolique des ancêtres", d’un récit de l’esclavage et de la colonisation distribuant à parts équitables la parole – et l’image. Afin qu’esclaves et colonisés cessent d’être évoqués et perçus uniquement à l’aune de la somme de leurs souffrances, pour devenir des sujets, créateurs et acteurs de l’histoire.


L’Atelier d’Eulalie entend "faire traces" : contribuer à combler les lacunes et les négligences du récit national, en s’inspirant notamment de la figure de mon ancêtre Eulalie, une esclave couturière, affranchie en 1835 à Saint-François (Guadeloupe).

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